Les règles du jeu du développement urbain bruxellois sont formulées dans plusieurs outils réglementaires et/ou stratégiques, à portée régionale ou communale.
L’Observatoire des activités productives a été mis en place afin de mieux comprendre la dynamique industrielle en Région de Bruxelles-Capitale, notamment en termes de bâtiments et de logistique.
L’Observatoire des activités productives compare l’évolution, la conversion partielle, la vacance, le type d’occupation et la demande en bâtiments industriels ou logistiques. Il aborde diverses thématiques comme la pollution ou le développement de ces activités à Bruxelles.
Ville productive
Bruxelles, ville productive
En ligne avec la diversification de l’industrie, l’Observatoire des activités productives analyse des secteurs variés : la construction métallique, l’automobile, la logistique, la production audiovisuelle, etc.
Il participe également à la réflexion sur le concept de « Ville Productive », c’est-à-dire la place de l’économie industrielle en ville, dans un tissu urbain dense et un contexte de concurrence avec les autres fonctions urbaines telles que le logement.
Analyses
Des analyses thématiques
L’Observatoire des activités productives réalise et publie des analyses ponctuelles thématiques :
la comparaison des superficies de l’industrie entre 1997, 2011 et 2017, avec l’évolution par secteur d’activités ;
l’évolution des terrains destinés à accueillir des nouvelles entreprises productives ou logistiques, et qui étaient libres d’occupation en 1997 ;
la densification des zones industrielles en ville depuis les années 1970 ;
l’évaluation de l’importance de la vacance dans le stock d’ateliers et de dépôts en Région bruxelloise ;
l’analyse des terrains industriels croisée avec la pollution des sols ;
l'analyse de l'immobilier logistique.
Observatoire des activités productives n°5
L'Observatoire des activités productives n°5, réalisé par citydev.brussels et perspective.brussels, présente un état des lieux des ateliers et entrepôts de plus de 1.000m². Il démontre que les espaces pour accueillir les entreprises manufacturières manquent en Région de Bruxelles-Capitale. D’une part, les zones dédiées à l’industrie arrivent à saturation. D’autre part, leur présence dans des zones mixtes continue de diminuer face à la pression exercée par d’autres fonctions urbaines (logement, équipements publics). Or, les activités productives s’inscrivent dans des échanges avec d’autres acteurs de l’économie locale, si bien qu’elles en deviennent un maillon important tant en matière d’innovation que d’emploi.
Cette dernière édition de l'Observatoire des activités productives se concentre également sur le secteur de la production alimentaire et en particulier les brasseries.
L’analyse croisée des fonctions urbaines
La question des superficies autorisées pour les activités productives est également traitée par l’Observatoire des fonctions urbaines. L’évolution des permis d’urbanisme autorisés y est détaillée par fonction (logement, équipement, commerce, hôtel, activité productive ou bureau), et de manière croisée mettant ainsi en évidence les interactions entre fonctions. Ces autorisations sont aussi analysées par zones du Plan Régional d'Affectation du Sol (PRAS). En savoir plus sur la deuxième édition l’Observatoire des fonctions urbaines.
Bruxelles Mobilité, perspective.brussels et citydev vous présentent le nouveau numéro de l’Observatoire des activités productives. Ce numéro apporte un éclairage approfondi sur l’immobilier logistique en Région de Bruxelles-Capitale.
La logistique a en effet connu un développement considérable ces dernières années, notamment lié aux nouveaux modes de consommation. Elle est ainsi devenue un secteur économique à part entière, qui regroupe des tâches telles que le transport, la manutention, le stockage etc. Elle est aussi au cœur des enjeux urbanistiques, environnementaux et sociaux actuels de la Région.
Ce nouveau numéro est aussi, plus largement, l’occasion de refaire le point sur la situation des activités productives en Région de Bruxelles-Capitale.
Cette édition présente une analyse fine des terrains industriels croisée avec la pollution des sols concernés.
La pollution des terrains disponibles pour les entreprises bloque-t-elle ou freine-t-elle leur réutilisation ? Quatre administrations se sont associées pour répondre à cette question et les indicateurs établis dans ce numéro sont encourageants.
Les administrations confrontées à cette problématique (citydev.brussels, le Port de Bruxelles) font aussi le bilan sur dix ans d’application de la législation relative aux sols pollués. Si celle-ci ne semble pas entraver le redéveloppement économique, elle reste toutefois complexe et les démarches pour aboutir au traitement et à la dépollution des sols nécessiteraient des simplifications.
Ce numéro détaille l’évolution des terrains destinés à accueillir des nouvelles entreprises productives ou logistiques qui étaient encore libres d’occupation en 1997.
Il aborde également la façon dont les zones industrielles ont été densifiées en ville depuis les années 1970.
C’est aussi un bilan du Plan Régional d'Affectation du Sol (PRAS), adopté en 2001. Bilan certes partiel, mais important puisqu’il porte sur le thème des « entreprises productives en milieu urbain » dans les zones à caractère économique.
Le premier numéro de l’Observatoire des activités productives présente l’évolution de l’usage des fabriques et dépôts en Région de Bruxelles-Capitale.
Il permet de comprendre les réalités auxquelles est confronté un pan important de l'économie bruxelloise et de juger l'intérêt de le préserver, voire de le développer.
L'analyse s'élargit aussi aux activités logistiques qui n'étaient pas étudiées dans les autres Observatoires. Cette édition révèle l'importance de ce parc immobilier spécifique et les multiples activités qui y sont logées.
Cet Observatoire a été élaboré grâce la mise à jour de l'occupation des superficies destinées aux activités productives, qui avait été relevée en 1997. Il compare, à près de quinze ans d'intervalle (1997-2011), l'évolution de ce stock, sa conversion partielle, la vacance et la demande en bâtiments industriels ou logistiques.