Les règles du jeu du développement urbain bruxellois sont formulées dans plusieurs outils réglementaires et/ou stratégiques, à portée régionale ou communale.
Dans de nombreuses villes européennes, différentes lois, règles, plans et permis régissent la qualité de l’espace urbain. Bien que ces outils formels, et pour la plupart juridiquement institutionnalisés, soient utiles à maintenir une qualité de base en matière de développement urbain, ils ne favorisent toutefois pas une qualité spatiale d’excellence.
C’est pourquoi il est nécessaire de développer de nouvelles méthodes au-delà des réglementations traditionnelles et tendant plus vers le soft power.
Quelles sortes de mécanismes formels et informels dédiés à l’amélioration de la qualité architecturale et urbanistique existent-ils en Europe ? Quelles sont les modalités de ce type de gouvernance urbaine? Quel en serait l’impact financier ?
Que pouvons-nous apprendre et comment diffuser ces connaissances et connecter les organisations professionnelles de toute l’Europe?
Au cours des deux prochaines années, un projet axé sur la qualité spatiale de plusieurs villes européennes et plus particulièrement sur les instruments et les financements utilisés pour contrôler et améliorer cette qualité sera mis en oeuvre.
L'objectif principal est d'identifier de nouvelles pratiques et de nouveaux mécanismes qui permettent d'assurer la qualité spatiale sans avoir recours à un cadre réglementaire générique. Le projet, baptisé Urban Maestro débutera fin 2018.
Le projet sera financé par la Commission européenne dans le cadre du programme d'innovation et de recherche Horizon 2020. Urban Maestro est une collaboration unique entre UN Habitat (coordinateur de projet), la Bartlett School of Planninget le bouwmeester maître architecte de la Région de Bruxelles-Capitale.
Pour coordonner ce projet, nous recherchons un nouveau chef de projet.
